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Le dictionnaire Larousse définit le terrain comme «l’ensemble des facteurs génétiques, physiologiques, tissulaires ou humoraux qui, chez un individu, favorisent la survenue d'une maladie ou en conditionnent le pronostic».
En résumé, pour la médecine, le terrain est la capacité du corps à guérir et/ou à rester en bonne santé. Le terrain n’est pas statique, sa structure s’adapte en permanence (croissance de la naissance au stade adulte, environnement plus ou moins serein…). C’est son déséquilibre éventuel pendant les phases d’adaptation qui, non corrigé à la longue, favorise la maladie.
Qu’est-ce que cela signifie ? Quelles réalités se cachent sous ces définitions ?
A la naissance le bébé est doté d’une structure matérielle puisqu’il est une entité bien réelle. Pour vivre, cette entité doit fonctionner afin de terminer son évolution vers la forme adulte. Son terrain est ainsi composé d’une structure et d’une fonction gérant son métabolisme, ce qui lui permet de vivre.
Le métabolisme, terme dérivé d’un mot grec, signifie changement en impliquant l’idée de mouvement.
C’est la somme de tous les facteurs qui permettent à l’organisme de créer, maintenir, réparer et renouveler les éléments de la structure, mais aussi d’adapter constamment la fonctionnalité de ces éléments afin de calibrer leur capacité d’adaptation dans un changement incessant.
Donc, le terrain est la somme de tous les éléments physiques de la vie et de leur fonctionnement pour maintenir la structure et l’adapter aux défis ou aux demandes internes et externes.
Structure et fonction permettant la vie sont très complexes et pour garder l’intégrité de l’être, les phénomènes ne peuvent pas se dérouler dans le désordre. Un coordonnateur est indispensable au bon déroulement des changements permanents. Ce chef d’orchestre est le système endocrinien qui est partout à la fois par la messagerie hormonale qui est déjà présente dès le début de la gestation de l’embryon sous forme de pré-hormones et qui, par des allers et retours permanents de l’information grâce à l’aide du système nerveux autonome, permet d’assurer et de contrôler les mécanismes de l’autorégulation.
En résumé, l’être vivant est doté d’une structure autogérée afin d’assurer sa fonction : la vie en bonne santé.
Ce raisonnement est la base de l’approche endobiogénique du patient : il s’agit de comprendre comment il fonctionne afin de pouvoir soigner les déséquilibres éventuels qui finissent par générer les maladies.
La phytothérapie est l'usage des plantes médicinales dans un but thérapeutique.
L'aromathérapie, qui est l'usage des huiles essentielles des plantes médicinales aromatiques dans un but thérapeutique, fait partie de la phytothérapie ainsi que la gemmothérapie qui est l’utilisation des bourgeons des plantes.
La phytothérapie clinique est l’usage des plantes médicinales dans une stratégie thérapeutique appliquée aux principes d’une médecine de terrain obéissant aux lois d’une approche physiologique globale du patient (l’endobiogénie) dont l’équilibre permet de jouir d’une « bonne santé ».
Pendant des milliers d’années, la plante a été le seul outil thérapeutique utilisé par l’être humain pour préserver sa santé et pour se soigner en cas de maladie. Le recours à la chimie est relativement récent. Puisqu’il y a encore des hommes sur terre, la plante a su démontrer son efficacité. D’ailleurs, la plupart des remèdes chimiques actuels sont issus de molécules de plantes identifiées comme efficaces et reproduites en laboratoire.
En utilisant la plante sous forme d’extrait total, toutes les molécules la composant sont utilisées ce qui permet d’en diminuer les doses par action de molécules agissant comme des électrolytes qui amplifient et potentialisent l’action de la molécule principale seule disponible à forte dose dans un remède d’origine chimique. Cela permet de diminuer les doses prescrites et de limiter, voire d’éviter, les effets secondaires. La plante répond donc mieux au principe de non-nuisance primordiale qui doit être attaché à toute thérapeutique.
Faiblement dosée dans son utilisation, la plante agit à la vitesse des hormones et aide l’organisme à s’auto-réparer. Un remède plus dosé préempte le fonctionnement de l’organisme qui prend alors des habitudes paresseuses et a du mal à reprendre son fonctionnement normal.
Pour bien utiliser l’outil « plante médicinale », il faut le connaître. Il y a trois niveaux d’étude de la plante médicinale.
Le médecin qui pratique l’approche endobiogénique personnalisée pour le patient émet une prescription qui s'appuie sur l'arsenal médicamenteux disponible mais privilégie l'usage des plantes médicinales prescrites sous forme d'extraits totaux, dans une optique d'action physiologique sur la régulation du terrain et utilisés tant en approche curative au service des malades que dans celui d'une médecine préventive.